Des outils dédiés au développement des entreprises

Alors que les petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) représentent, par leur nombre et leur agilité, le plus grand potentiel de croissance, d’industrialisation et d’emplois sur le territoire, le soutien de leurs projets de développement revêt une dimension d’autant plus stratégique dans un contexte de crise énergétique et environnementale. Grâce à leurs services, les SATT soutiennent, dans la durée, leur dynamique d’innovation au service de leur croissance socio-économique, et au-delà, l’attractivité des territoires, la compétitivité et la souveraineté des entreprises françaises.

Depuis leur création, les SATT ont en effet déployé une offre dédiée à l’innovation des PME et ETI. Au cœur de cette stratégie de soutien aux entreprises, des services historiques tels que l’accompagnement de la recherche de technologies, le co-développement d’innovations sur-mesure ou le transfert de technologies clés en main.

En 2024, le Réseau SATT a, une nouvelle fois, enrichi son panel d’outils consacrés au parcours d’innovation des PME et ETI avec de nouveaux services :

• La plateforme Tech-365, lancée début 2024, est une marketplace unique rassemblant les technologies qualifiées par les SATT à destination des entreprises innovantes. Disponible en ligne et sur abonnement, elle donne aux industriels de toutes tailles un accès direct, simple et rapide aux meilleures solutions issues de la recherche publique française et offre à ces entreprises de nouvelles opportunités technologiques. Une véritable vitrine de l’innovation deeptech française en ligne.
• L’événement Tech-365 Meetings, déclinaison de la plateforme Tech-365 et prolongation des deux premières éditions des Deeptech Meetings, propose un parcours immersif avec un accès à une sélection de plus de 300 technologies de rupture issues de la recherche publique. Cet événement business sur-mesure, entièrement gratuit et 100% digital, a réuni le 4 juillet plus de 450 entreprises au travers de près de 1 000 rendez-vous d’affaires en visioconférence avec les experts des SATT.
• La plateforme numérique MIKE consacrée au marketing et à l’intelligence économique qui vise à dynamiser le partage des données et d’expériences et d’augmenter l’impact des actions des SATT en soutien aux investissements et au business development. Cet outil interne offre en effet un service de veille pour suivre l’actualité des entreprises et des innovations, une base de données des projets sur lesquels les SATT ont investi et des études de marché et prochainement une solution logicielle à base d’IA générative visant à faciliter la prospection d’entreprises en recherche d’innovations. Une palette d’outils et de services qui permettent toujours plus d’efficacité pour identifier et adresser les besoins des PME-ETI en recherche d’innovation.

Les PME et ETI, interlocuteurs privilégiés des SATT

Le Réseau SATT offre aux PME-ETI, dont les équipes souvent réduites ne permettent pas d’innover durablement en interne, l’excellence de la deeptech française avec un accès privilégié à 80% de la recherche académique, un potentiel de près de 20 000 innovations de rupture détectées au sein des laboratoires de recherche publique et un portefeuille de plus de 4000 brevets. Pour les entreprises qui souhaitent se développer ou gagner en compétitivité, c’est l’occasion de bénéficier d’un véritable service de R&D externalisé et d’accéder aux plus prometteuses innovations de la recherche française. Des solutions industrialisables et préalablement dérisquées par l’investissement des SATT.

Avec plus de 870 licences sur les 2 000 transférées, soit 45 % des licences technologiques concédées depuis leur création, les PME & ETI sont en effet les premiers interlocuteurs industriels des SATT. Ces dernières années ont notamment été marquées par une importante croissance annuelle du nombre de transferts technologiques (+33 % entre 2019 et 2022). Parmi les thématiques privilégiées par ces PME et ETI :
- la santé avec 37 % des licences transférées,
- les TIC et services (19 %),
- la chimie et les matériaux (14 %),
- l’électronique (8 %),
- l’énergie et l’écotechnologie (6 %) ou encore l’agroalimentaire (4 %).